📚Histoires pour le soir 😴
Comment s'occuper pendant le confinement.
Cet article est dédié aux jeunes enfants pour qu'ils puissent s'endormir au plus vite.
Toutes les histoires que vous trouverez dans cet article :
- La pêche à la ligne (Histoire n°1)
- Le printemps de Sam (Histoire n°2)
- Visite au musée (Histoire n°3)
Histoire n°1: La pêche à la ligne.
Introduction:
Cet article est dédié aux jeunes enfants pour qu'ils puissent s'endormir au plus vite.
Toutes les histoires que vous trouverez dans cet article :
- La pêche à la ligne (Histoire n°1)
- Le printemps de Sam (Histoire n°2)
- Visite au musée (Histoire n°3)
Histoire n°1: La pêche à la ligne.
Introduction:
Pour ses 4 ans, Lola va au parc d'attractions avec sa maman. Que de surprises l'attendent ! L'occasion de plonger votre enfant dans l'histoire d'une bien curieuse pêche aux canards. Sûr qu'il va mordre à l'hameçon !
Bientôt, elle s’avance autour d’un bassin rond et vide où clapote une eau bleue, avec en main une canne terminée par un crochet.- Il faut attraper quoi ? - Attends, ma puce, lui répond la responsable en abaissant une manette.Aussitôt, d’un tunnel que Lola n’avait pas remarqué, apparaissent en file indienne une collection de canards en plastique multicolores. Ils se dispersent à la surface de l’eau. Chacun d’eux présente au sommet de sa tête un anneau dans lequel il faut glisser le crochet de la canne. Mais la canne est longue, elle oscille, les canards, remués par les vaguelettes, sont difficiles à suivre.
Début:
Lola vient d’avoir 4 ans. Sa maman la promène dans les allées d’un parc d’attractions.- Tu veux faire un tour, chérie ? lui propose-t-elle. Choisis !Les manèges qui font peur ne l’attirent pas. Elle tend un doigt vers une pancarte qui annonce : « La pêche à la ligne ». Près de la caisse, elle contemple avec envie les lots qui récompensent les pêcheurs les plus habiles, et, en particulier, le plus beau d’entre eux, une superbe poupée qui lui ressemble un peu.Bientôt, elle s’avance autour d’un bassin rond et vide où clapote une eau bleue, avec en main une canne terminée par un crochet.- Il faut attraper quoi ? - Attends, ma puce, lui répond la responsable en abaissant une manette.Aussitôt, d’un tunnel que Lola n’avait pas remarqué, apparaissent en file indienne une collection de canards en plastique multicolores. Ils se dispersent à la surface de l’eau. Chacun d’eux présente au sommet de sa tête un anneau dans lequel il faut glisser le crochet de la canne. Mais la canne est longue, elle oscille, les canards, remués par les vaguelettes, sont difficiles à suivre.
Lola est presque parvenue à attraper le premier quand, soudain, on la bouscule. Un groupe de garçons bruyants est venu la rejoindre. Les nouveaux venus sont plus grands, plus habiles. Le canard qu’elle avait repéré s’élève maintenant au bout d’une canne qui n’est pas la sienne. Lola ne se décourage pas, elle pointe sa canne vers un autre canard et s’apprête à le pêcher quand, une fois encore, un garçon plus rapide le lui pique sous le nez. Petit à petit, Lola sent des larmes lui monter aux yeux. Un par un, les canards sont arrachés à l’eau au milieu des cris de joie des garçons. Quelques terribles minutes plus tard, il n’en reste plus qu’un.
Il est minuscule, avec un minuscule anneau sur la tête, et rouge comme les yeux de Lola. Les garçons concentrent leurs efforts sur lui, mais il se passe alors une chose étrange : le canard semble prendre vie. De plus en plus vif, il zigzague sur l’eau, fait brusquement demi-tour, penche parfois la tête pour échapper aux anneaux, jusqu’à ce que brusquement, il plonge et disparaisse.
Mais ils n’ont plus assez de patience et lâchent les cannes pour récupérer leurs lots. Lorsqu’ils s’en vont, il ne reste plus que la poupée. La gorge serrée, Lola laisse sa canne reposer sur le bord du bassin. C’est alors qu’elle voit son extrémité remuer. Elle tire. Le petit canard rouge est accroché au bout.- Tiens ! dit la responsable en tendant la poupée, tu as attrapé le plus petit. C’est celui qui vaut le plus de points…Lola n’en revient pas. Elle serre la poupée contre elle. La dame décroche le canard, l’approche de son oreille, sourit, et dit à Lola :- Il a un message pour toi, Lola. Bon anniversaire !
Par Stéphane Daniel.
Il est minuscule, avec un minuscule anneau sur la tête, et rouge comme les yeux de Lola. Les garçons concentrent leurs efforts sur lui, mais il se passe alors une chose étrange : le canard semble prendre vie. De plus en plus vif, il zigzague sur l’eau, fait brusquement demi-tour, penche parfois la tête pour échapper aux anneaux, jusqu’à ce que brusquement, il plonge et disparaisse.
Mais ils n’ont plus assez de patience et lâchent les cannes pour récupérer leurs lots. Lorsqu’ils s’en vont, il ne reste plus que la poupée. La gorge serrée, Lola laisse sa canne reposer sur le bord du bassin. C’est alors qu’elle voit son extrémité remuer. Elle tire. Le petit canard rouge est accroché au bout.- Tiens ! dit la responsable en tendant la poupée, tu as attrapé le plus petit. C’est celui qui vaut le plus de points…Lola n’en revient pas. Elle serre la poupée contre elle. La dame décroche le canard, l’approche de son oreille, sourit, et dit à Lola :- Il a un message pour toi, Lola. Bon anniversaire !
Par Stéphane Daniel.
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DébutDébutDébutLola vient d’avoir 4 ans. Sa maman la promène dans les allées d’un parc d’attractions.- Tu veux faire un tour, chérie ? lui propose-t-elle. Choisis !Les manèges qui font peur ne l’attirent pas. Elle tend un doigt vers une pancarte qui annonce : « La pêche à la ligne ». Près de la caisse, elle contemple avec envie les lots qui récompensent les pêcheurs les plus habiles, et, en particulier, le plus beau d’entre eux, une superbe poupée qui lui ressemble un peu
Histoire n°2: Le printemps de Sam
Introduction:
« Dans le village de Dorville, à chaque fois que naît un enfant, on plante un arbre dans son jardin »… voici comment cette histoire débute ! Bien blotti dans son lit ou dans vos bras, votre petit auditeur du soir va adorer cette histoire !
Début:
Dans le village de Dorville, à chaque fois que naît un enfant, on plante un arbre dans son jardin. Ainsi, en même temps que l’enfant grandit, grandit l’arbre qui l’accompagne. Par la fenêtre de sa chambre, Sam ne cesse de regarder le sien. Car, à mesure que les années passent, il se rend compte que quelque chose ne va pas.
Dans les jardins d’à côté, les arbres se transforment au fil des saisons. L’hiver, ils courbent leurs branches sous la neige. Au printemps, les bourgeons poussent. L’été, de petites fleurs blanches percent au milieu de belles feuilles vertes et, en automne, ils font tomber avec grâce des feuilles jaunes sur l’herbe des jardins. Mais pas le sien. Celui de Sam reste sec et rabougri, son tronc fragile ressemble à un morceau de bois planté dans la terre.
Bien sûr, à Dorville, ses copains se moquent de lui : « Hé Sam, tu devrais lui coller des feuilles en tissu sur les branches ! » Ou encore : « A l’automne prochain, je te donnerai des feuilles mortes. Tu n’auras qu’à les poser au pied de ton bout de bois ! » Seule Laura, sa petite voisine, lui dit : « Ne t’inquiète pas Sam, un jour il fleurira. »
Un nouveau printemps approche. Sam a tout essayé. Il a arrosé son arbre avec des engrais divers, il lui a parlé, lui a chanté des chansons, mais en vain. Une immense tristesse l’envahit. Il s’assoit au pied de son arbre et sent ses yeux le piquer. « Qu’y a-t-il, Sam ? fait soudain une voix derrière lui. Tu pleures ? » Incapable de répondre, Sam libère de grosses larmes qui roulent sur ses joues et tombent au sol. Laura – car c’est elle – s’approche alors et demande : « Je peux pleurer avec toi ? » Et pendant une heure, leurs larmes se mélangent à la terre.
Le lendemain, Sam est réveillé par des cris. « Vous avez vu ? » « Mais qu’est-ce qui s’est passé ? » Encore en pyjama, il se précipite dans son jardin et découvre à la place de son morceau de bois, un arbre magnifique aux branches gonflées de bourgeons prêts à éclater. Laura se tient parmi tous les copains admiratifs. Il la rejoint. « Je te remercie, tes larmes sont magiques ! » dit-il. Elle hausse les épaules et répond : « Il fallait juste qu’on soit deux pour le réveiller. » Et tous les deux, main dans la main, admirent l’arbre en souriant.
Dans les jardins d’à côté, les arbres se transforment au fil des saisons. L’hiver, ils courbent leurs branches sous la neige. Au printemps, les bourgeons poussent. L’été, de petites fleurs blanches percent au milieu de belles feuilles vertes et, en automne, ils font tomber avec grâce des feuilles jaunes sur l’herbe des jardins. Mais pas le sien. Celui de Sam reste sec et rabougri, son tronc fragile ressemble à un morceau de bois planté dans la terre.
Bien sûr, à Dorville, ses copains se moquent de lui : « Hé Sam, tu devrais lui coller des feuilles en tissu sur les branches ! » Ou encore : « A l’automne prochain, je te donnerai des feuilles mortes. Tu n’auras qu’à les poser au pied de ton bout de bois ! » Seule Laura, sa petite voisine, lui dit : « Ne t’inquiète pas Sam, un jour il fleurira. »
Un nouveau printemps approche. Sam a tout essayé. Il a arrosé son arbre avec des engrais divers, il lui a parlé, lui a chanté des chansons, mais en vain. Une immense tristesse l’envahit. Il s’assoit au pied de son arbre et sent ses yeux le piquer. « Qu’y a-t-il, Sam ? fait soudain une voix derrière lui. Tu pleures ? » Incapable de répondre, Sam libère de grosses larmes qui roulent sur ses joues et tombent au sol. Laura – car c’est elle – s’approche alors et demande : « Je peux pleurer avec toi ? » Et pendant une heure, leurs larmes se mélangent à la terre.
Le lendemain, Sam est réveillé par des cris. « Vous avez vu ? » « Mais qu’est-ce qui s’est passé ? » Encore en pyjama, il se précipite dans son jardin et découvre à la place de son morceau de bois, un arbre magnifique aux branches gonflées de bourgeons prêts à éclater. Laura se tient parmi tous les copains admiratifs. Il la rejoint. « Je te remercie, tes larmes sont magiques ! » dit-il. Elle hausse les épaules et répond : « Il fallait juste qu’on soit deux pour le réveiller. » Et tous les deux, main dans la main, admirent l’arbre en souriant.
Par Stéphane Daniel.
Histoire n°3: Visite au musée
Introduction:
« Dis, tu me racontes une histoire… » Si vous êtes en panne d'idées, voici une jolie histoire qui parle de peinture, de mystère… de quoi faire rêver votre artiste en herbe. Ça tombe bien le soir !
Début:
Un dimanche, Lola et sa maman vont au musée. Lola prend avec elle sa boîte de peinture.- Lola, je te laisse regarder à ton rythme ?- D’accord. Comme ça, je pourrai dessiner.
Lola aime bien, quand une toile lui plaît, essayer de la copier. A la fin, ça ne ressemble pas vraiment mais le modèle est quand même là, comme caché à l’intérieur. Sa maman partie, elle observe les toiles. Il n’y a pas grand monde ce jour-là. Soudain, l’une d’elle attire son attention. On y voit une rivière, où se reflètent de jolis nuages, et un pont qui la traverse. Lola reste un moment devant, sans savoir pourquoi. Elle s’assoit sur un banc en face du tableau et pose sa boîte de peinture près d’elle.
Bientôt, un vieil homme entre et s’installe à côté d’elle. Il porte un costume gris et un grand chapeau blanc.- Tu aimes cette peinture ?, demande-t-il à Lola.- Oui monsieur ! - Qu’est-ce qu’elle a de plus que les autres ? Pourquoi t’es-tu arrêtée devant ? Lola réfléchit. Et soudain, elle dit : - Je sais ! C’est la seule peinture où il n’y a personne ! C’est presque comme si… - Comme s’il manquait quelqu’un ? - Oui, comme s’il manquait quelqu’un…- Lola ? Où es-tu ? lance une voix. - Je suis là, maman !
Lola aime bien, quand une toile lui plaît, essayer de la copier. A la fin, ça ne ressemble pas vraiment mais le modèle est quand même là, comme caché à l’intérieur. Sa maman partie, elle observe les toiles. Il n’y a pas grand monde ce jour-là. Soudain, l’une d’elle attire son attention. On y voit une rivière, où se reflètent de jolis nuages, et un pont qui la traverse. Lola reste un moment devant, sans savoir pourquoi. Elle s’assoit sur un banc en face du tableau et pose sa boîte de peinture près d’elle.
Bientôt, un vieil homme entre et s’installe à côté d’elle. Il porte un costume gris et un grand chapeau blanc.- Tu aimes cette peinture ?, demande-t-il à Lola.- Oui monsieur ! - Qu’est-ce qu’elle a de plus que les autres ? Pourquoi t’es-tu arrêtée devant ? Lola réfléchit. Et soudain, elle dit : - Je sais ! C’est la seule peinture où il n’y a personne ! C’est presque comme si… - Comme s’il manquait quelqu’un ? - Oui, comme s’il manquait quelqu’un…- Lola ? Où es-tu ? lance une voix. - Je suis là, maman !
Lola se lève et dit au revoir au vieil homme avant de rejoindre sa maman. Elles sont presque dehors quand, soudain, la petite fille s’arrête :- Ma boîte de peinture ! Je l’ai oubliée ! Attends-moi, je reviens tout de suite !
Elle se précipite dans la salle où se tenait le vieil homme. Il n’est plus là, mais la boîte est sur le banc. Lola la récupère… et voit qu’on l’a utilisée… Son regard se pose sur la peinture de la rivière… Sur le pont se tient maintenant une petite fille. Lola s’approche et ses yeux s’agrandissent. Cette petite fille lui ressemble… Ce n’est peut-être pas Lola, mais Lola est quand même dans la petite fille du pont, comme cachée à l’intérieur. Elle sourit, heureuse.- Merci monsieur, dit-elle dans la salle vide.Ce merci, le vieil homme l’entendra sûrement. Quand il reviendra.
Elle se précipite dans la salle où se tenait le vieil homme. Il n’est plus là, mais la boîte est sur le banc. Lola la récupère… et voit qu’on l’a utilisée… Son regard se pose sur la peinture de la rivière… Sur le pont se tient maintenant une petite fille. Lola s’approche et ses yeux s’agrandissent. Cette petite fille lui ressemble… Ce n’est peut-être pas Lola, mais Lola est quand même dans la petite fille du pont, comme cachée à l’intérieur. Elle sourit, heureuse.- Merci monsieur, dit-elle dans la salle vide.Ce merci, le vieil homme l’entendra sûrement. Quand il reviendra.
Par Stéphane Daniel.
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